Adormecer e acordar com a...Natureza

Filósofos na cabeceira


Ansel Adams, Oak Tree, Snowstorm,Yosemite National Park, 1948

(a acordar) A arte de viajar, Alain de Botton

"Wordsworth* gostava de se sentar de baixo dos carvalhos, a escutar a chuva ou a contemplar os raios de sol que vinham quebrar-se entre as folhas das árvores e os seus ramos. A dignidade e a paciência que descobria nelas pareciam-lhe marcas distintivas da obra da natureza, na sua admirável persistência:


frente ao espírito embriagado

Pelos objectos presentes, e a agitada

Dança de quanto passa, a imagem sóbria

Das coisas que perduram

A natureza, segundo pensava, infundia-nos a disposição de buscarmos na vida e uns nos outros "quanto há de bom e desejável". Era uma "imagem de recta razão", de molde a moderar os impulsos distorcidos da vida urbana"

* "Sobre William Wordsworth"

(a adormecer) Natures et villes en mouvement - Chris Younès

"Le désert, la mer, la montagne, les «espaces sauvages» sont des figures de la nature qui attirent non seulement les écrivains ou les artistes, mais nombres de citadins. Ils symbolisent des formes de confrontation au Grand Dehors, qui déborde la maîtrise de l'homme mais avec lequel il doit s'expliquer. Cet intéret pour la nature n'est pas à confondre avec une nostalgie de la vie villageoise ou avec un refus de la ville. Il s'agit le plus souvent d'une recherche pour habiter um monde urbain en connivence avec la nature, ce qui ouvre au sens de l'existence humaine.
(...) L'art des établissements humains a toujours oscillé entre trois positionnements quant à l'environnement naturel: maitriser, se tenir à distance et entrelacer. (...)
La nature est une forte puissance de genèse, d'émotions, d'imaginaires, de valeurs. Elle suscite une création urbano-architecturale et paysagère, support de nouvelles relations et stratégies imbriquant l'artefact et la phusis. L'environnement naturel peut devenir non plus une victime de l'urbain, mais une amie dont il y a lieu de prendre soin. Cette mutation est à l'ouvre dans la constitution de limites du bâti, dans l'accompagnement et le «frottement indolore» avec les infrastructures, le souci du local, l'éco-architecture...autant de choses absentes dans les développements de la ville moderne. (...)"

1 comentário:

Anónimo disse...

Sim, provavelmente por isso e